Il est temps de se dire au revoir ! L’année (scolaire) s’achève et j’ai bien mérité un peu de repos, d’autant que comme la famille s’est récemment agrandie, de nouvelles priorités ont soudainement « poppé » à la place des notifications Twitter. Il est temps d’atterrir : je clôture donc cette saison 2020 – 2021, sa petite cinquantaine de billets (on a vu mieux, mais c’est pas le nombre qui compte), et j’en profite pour remercier celles et ceux qui ont publié cette année à mes côtés : Anne-Charlotte Oriol, Louis Derrac, Antoine Gouritin, Karl Pineau, M. Leroy et E. Sas.
Si vous n’avez pas pu tout lire, il est encore temps d’augmenter le nombre de vos onglets ouverts avec cette petite sélection d’articles : une réflexion sur la radicalité des différentes postures technocritiques, avec le livre « Internet ou le retour à la bougie », quelques mots sur les infrastructures (notamment faites de béton), qui s’écroulent et ce que ça dit de la résilience de nos sociétés, et puis aussi, ce billet plus analytique (et plus long) autour de la « conquête » spatiale (un mot dont il faudrait se débarrasser de toute urgence).
Pour ceux qui préfèrent lâcher les écrans cet été, il est encore temps de commander Technologies partout, démocratie nulle part, publié en octobre dernier avec Yaël Benayoun, et toujours diablement d’actualité. A part un patron d’industrie dans le monde des téléphones, qui a trouvé ça très dogmatique, et nous a reproché de ne pas citer Bernard Stiegler (nous ne savions pas que c’était un pré-requis, apparemment), nous n’avons croisé que des gens qui ont adoré l’ouvrage, sa clarté, sa pédagogie, ses références. Parmi les nombreuses interviews que nous avons pu donner ici et là, je suggère la lecture de cet entretien pour Le vent se lève (à l’écrit) et cette vidéo (45mn) tournée avec les Designers éthiques.
Je vous souhaite à toutes et à tous un bel été, avec des vacances si possible.
Irénée