Comment la Tech a divorcé d’avec la planète

Évacuons d’entrée de jeu tout malentendu : si le monde de la « Tech » a acté son divorce d’avec la planète, on ne peut pas dire que ces deux-là ont réellement consommé leur mariage. Depuis que les controverses portant sur les questions informatiques ont surgi, l’environnement est un sujet central : le livre « L’âge des Low-Tech » de l’ingénieur Philippe Bihouix a fêté ses dix ans l’année dernière et en 2018 déjà, Total signait un contrat avec Google Cloud pour utiliser l’intelligence artificielle en support à la prospection d’énergies fossiles. C’est peu de dire que le numérique est une industrie intensive en ressources minières. Pourtant, les promesses d’un numérique « vert » ont bel et bien existé : Uber devait fluidifier le trafic, l’informatisation réduire la paperasse et globalement, accroître la performance énergétique. Le séquence actuelle montre une toute autre réalité. Non seulement les « Big Tech » n’en ont plus rien à faire du climat, mais leurs patrons l’assument : c’est foutu, circulez.

Une chronique à lire dans l’excellent magazine Fracas (n°3) : « Les chasseurs, avec nous ? » à retrouver en kiosque !

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